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La transformation de la Tour Bretagne s’étalera sur plusieurs années et s’engagera par une première phase de curage et de désamiantage, débutant à l’automne 2025, et s’achevant fin 2026. Pour cette première phase de travaux, l’emprise du chantier sera limitée à une partie de la place Bretagne (face à l’entrée de la Tour) et au droit du bâtiment sur la rue du Pont Sauvetout.
La rue de l’Abreuvoir sera fermée à la circulation et réservée aux piétons et cycles, les accès automobiles au parking public Bretagne ne seront plus possibles par cette voie. Aucune autre restriction de circulation n’est prévue pendant cette première phase, la circulation du tramway et les cheminements piétons et vélos ne seront pas impactés.
Un projet mixte et ouvert sur la ville
Imaginée par les agences PCA-STREAM & MAGNUM Architectes et Urbanistes, la réhabilitation de la Tour Bretagne ne se limite pas à une opération technique ; elle a vocation à redonner aux Nantais un lieu central, ouvert et animé.
À terme, l’édifice fera cohabiter environ 200 logements – en lieu et place des espaces de bureaux des années 1970 – aux typologies variées, un hôtel 4 étoiles de plus de 100 chambres et un restaurant panoramique accessibles depuis la place du Cirque, des espaces commerciaux et un lieu de coworking.
Une « jauge libre » de près de 1 000 m² sera dédiée à des acteurs locaux de l’économie sociale et solidaire et culturels, pour mettre en valeur des savoir-faire locaux, solidaires et créateurs de lien social (projet Kejadenn, Ecossolies).
Points d’orgue du projet, le 33e étage hébergera un lieu de convivialité et de culture en rooftop et le 34ᵉ étage abritera un belvédère gratuit et accessible à tous, offrant une vue exceptionnelle à 360° sur la ville, sa métropole et l’estuaire.
Une réhabilitation ambitieuse en matière de sobriété environnementale
Le choix d’une réhabilitation plutôt que d’une démolition-reconstruction place ce projet au cœur des enjeux environnementaux actuels. En conservant la structure existante, le Groupe Giboire et ses partenaires engagent un chantier de sobriété, qui permettra d’économiser près de 7 000 tonnes de CO₂, correspondant à la préservation de plus de 14 000 m³ de béton et de 1 600 tonnes d’acier.
Cette approche illustre un engagement clair en faveur de la frugalité et de l’économie circulaire, intégrant le réemploi de matériaux – plus de 160 tonnes déjà identifiées – et une dépollution complète du site.
Un projet bioclimatique ouvert à la nature
Le projet a été pensé dans une logique bioclimatique et de sobriété énergétique. La future Tour sera raccordée au réseau de chaleur urbain ERENA, alimenté à 84 % par des énergies renouvelables et de récupération locale, supprimant tout recours aux énergies fossiles.
Aujourd’hui totalement minérale, la Tour Bretagne intégrera demain la nature en son cœur : toitures et terrasses végétalisées, treillis végétaux, nichoirs et refuges pour la biodiversité viendront transformer son rapport au vivant. Un système innovant de récupération des eaux pluviales sera mis en place, permettant notamment l’entretien des espaces verts et l’alimentation de certains usages techniques. Ces aménagements donneront naissance à un véritable écosystème, inédit sur ce site jusqu’ici entièrement minéral et imperméabilisé.
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