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Groupe Giboire: "chaque nouvelle « conquête » régionale reste une nouvelle aventure"


Publié le 03 Octobre 2022 par Ouest Immobilier Neuf


Ouest immobilier neuf
L’information « tombait » en juillet dernier. « Acteur de référence de la promotion et de l’aménagement en Bretagne, Pays de la Loire et, depuis 2017, en Île-de-France, le Groupe Giboire ouvre trois nouvelles directions régionales : en Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes et sur l’Arc méditerranéen. Il souhaite, par ailleurs, développer de nouveaux métiers - coworking, hôtellerie et syndic - et inscrit son action dans un objectif de réduction majeure de son empreinte carbone. » Autant d’objectifs « ambitieux », tout sauf démesurés, parce soigneusement appréhendés, comme le confirment en cet automne François Giboire et Olivier Biancarelli, co-directeurs généraux de l’activité promotion immobilière et aménagement du groupe.
  



 
OIN
Le récent développement du Groupe GIBOIRE en Île-de-France a été couronné de succès avec des projets emblématiques telles que Belle-Île en Marne à Noisy-le-Grand, le programme collaboratif Paris Venelles dans le 20ème arrondissement ou encore Plan Large à Bagnolet. De quoi dire que ce territoire a été une sorte de sorte d’essai… challengeant et réussi ? Et que vous voici très détendus pour aborder de nouvelles régions ?
 
François Giboire
 
Il est indéniable que pendant longtemps, la stratégie de notre groupe était marquée par le désir de rester au plus près de son siège breton, ceci notamment au nom de notre habilité ainsi démontrée et de notre réactivité de décisions. D’où notre volonté de ne pas nous déployer à plus de deux heures. La LGV est venue changer la donne et on s’est alors dit : pourquoi ne pas « essayer » Paris.Se déployer en IdF en général n’était pas perçu en soi comme un « galop d’essai » avec pour idée : « si on réussit à Paris, on réussira partout ailleurs ».  Disons que cela a rassuré le groupe, si besoin était, sur ce que nous étions capable de faire.
 
 
Olivier Biancarelli
 
Arrivé il y a maintenant un peu plus d’un an j’ai pu me rendre compte de ce dont le groupe était capable ! En cinq ans, passer de ses bases historiques du Grand Ouest à une grande région telle que l’Ile de France va représenter 70 ME de CA annuel additionnel et bien davantage dans les années à venir : croyez-moi, c’est un très beau parcours que beaucoup de promoteurs saluent parce qu’il est remarquable.
 
Au moment une réflexion stratégique avec nos managers, chacun s’est accordé à reconnaitre que le groupe « savait faire ». En conséquence de quoi, avec des moyens bien fléchés, une méthode agile et des équipes à même de se projeter, il nous a paru tout à fait dans nos capacités d’envisager sérieusement, et avec ambition, un développement nous permettant de devenir un acteur d’envergure nationale, en nous déployant sur ces 3 nouvelles régions : Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes et sur l’Arc méditerranéen.   
 
 
OIN
Justement, comment procédez-vous ?

 
Olivier Biancarelli et François Giboire
 
Nous avons la volonté de nous y implanter durablement et de devenir des partenaires au service du développement de ces territoires.  Nos valeurs et notre volonté d’engagement intéressent des acteurs de l’aménagement. Nous avons été assez rapides dans ce sens, nous nous sommes déplacés afin de rencontrer les autorités en place, les aménageurs, les élus, les partenaires éventuels… Soit un vrai travail de terrain mené dans la foulée d’analyses chiffrées et stratégiques.
 
Ceci dit, il faut toujours rester humbles. Chaque nouvelle « conquête » régionale reste une nouvelle aventure. Il s’agit presque toujours de faire table rase de ses acquis… confirmés ailleurs. Nous savons que nous avons un bon profil, que nous sommes solides et que nous pouvons témoigner de choses réalisées. Il n’empêche qu’il faut toujours s’adapter à chacune des réalités locales : aucune n’est identique, c’est pourquoi nous avons choisi de recruter des équipes locales.
 
Dans ce sens, nous pouvons confirmer aujourd’hui deux recrutements-clés pour la direction des régions Rhône-Alpes-Auvergne et en Méditerranée avec une prise de fonction courant octobre.  
Nous avons pu constater que la marque Giboire et ce qu’elle représente attirent : un groupe breton avec de fortes valeurs et une très bonne réputation ! C’est un beau témoignage de notre attractivité, au-delà de nos bases, qui confirme entre autres que le groupe a toute sa place sur ces nouveaux territoires.
 
 
OIN
Donc aucune inquiétude sur la perception du groupe sur ces nouveaux territoires ? Ni intrus, ni outsider ?

 
Olivier Biancarelli
 
Nous sommes extrêmement confiants. Et ce, alors que nous avons toutes les bonnes raisons de rebondir sur un « gap » de générations. Nous constatons depuis quelques années que le nombre de compétiteurs explose dans nos régions historiques - en Ile-de-France la compétition a toujours été rude.
Il y a vingt ans, les promoteurs se comptaient sur les doigts des deux mains. On en dénombre aujourd’hui près de 90 à Rennes et 140 à Nantes ! Des acteurs lyonnais ou bordelais sont venus nos terrains. Ça n’est qu’un juste retour des choses que d’aller prendre des positions et de répartir le risque, via de nouvelles régions où nous avons de bonnes raisons de croire en notre réussite en nous différenciant de l’offre existante.
 
 Michel Giboire, président du groupe est totalement partie prenante dans cette aventure, nous avons parfaitement défini cette stratégie qui s’opère tout à la fois dans une logique offensive mais aussi défensive, comme vous l’aurez compris !
 
 
OIN
De quoi assurer in fine la pérennité du groupe, vous êtes très clairs sur ce sujet. Vous entendez par ailleurs diversifier vos métiers en capitalisant sur de nouveaux usages, voire en prenant la main. Je pense au co-working et au secteur de l’hôtellerie. De nouveaux relais de croissance ou plus que cela : était-ce nécessaire ?

 
François Giboire
 
Nécessaire, pas forcément. A noter d’ailleurs qu’il ne s’agit pas de diversification à tout prix.
Nous avons réfléchi avant tout dans une logique de maitrise d’usage, en « travaillant » des métiers connexes aux nôtres apportant une plus-value mutuelle : le co-working, (2) nouvelle strate dans l’offre, va aider à remplir les bureaux vacants. Idem pour l’hôtellerie : nous savons construire des hôtels, pourquoi ne pas en garder l’exploitation ?
 
C’est notre raisonnement : garder la maitrise d’usage tout en apportant des garanties à nos Donneurs d’Ordre, qui sont généralement publics, en les confortant dans le sens que si Giboire sait faire, présent au départ d’un projet, il le sera aussi à l’arrivée et… cinq ans plus tard !
Aujourd’hui il nous est demandé de construire et d’assurer la pérennité des usages parce qu’il y va de l’activité de la ville, de sa vitalité… et du bon entretien des bâtiments. Désormais exploitants, nous pouvons être garants de la parole donnée sur la pérennité de ces lieux.
 
 
Olivier Biancarelli
 
Nous avons conservé cette même logique en créant début 2022 notre activité de Syndic. Faire de beaux immeubles, c’est une (très) bonne chose mais sauf à être Syndic, par définition, on ne maîtrise pas la façon dont ils seront gérés, entretenus sur le long terme.
Plutôt que de voir des constructions mal vieillir ou se dégrader dans le temps nous avons souhaité développer une offre de gestion de copropriétés, au travers d’une filiale indépendante, dédiée au métier de syndic. Notre motivation en créant ce nouveau service est de garantir aux clients finaux une qualité d’usage et la valeur de leur patrimoine sur du long terme.
 
OIN
D’autres promoteurs se lancent eux-aussi dans l’exploitation d’un hôtel. Une tendance ? Toujours est-il qu’il ne s’agit pas d’arriver en « amateurs », non ?



 (Hôtel Les Roches Blanches à La Baule/44)


Olivier Biancarelli et François Giboire
 
Nous ne sommes certes pas les premiers mais il peut y avoir différentes raisons de prendre ce chemin.
Pour le Groupe Giboire, il y a avant tout l’amour du produit en lui-même, avec toujours ce plaisir de faire du bel ouvrage. Un hôtel (1) ? Voilà un produit qui nous plait : construire, créer la valeur du fond en l’exploitant nous semblait une bonne idée. Mais vous avez raison, là aussi, il faut savoir rester humbles : l’hôtellerie est un métier qui a sa complexité. Nous nous nous faisons accompagner et conseiller pour chacune des étapes. Nous apprenons progressivement… sans avoir déjà prévu l’ouverture de 10, 15 ou 20 hôtels ! (rires)
 
Toutefois, nous faisons preuve de réactivité : prenez Le POD (2), notre offre de coworking, dont le premier espace a ouvert fin août 2022 à proximité immédiate de la gare de Rennes : en six mois nous avons mené à bien notre projet de création de cette nouvelle activité. Voici un espace superbe, hyper qualitatif, orienté entièrement autour du bien-être au travail.
Du grand confort qui porte la signature Giboire et qui un mois après son ouverture en était déjà à 30% de taux de remplissage !
 
Hôtellerie, espace de co-working… De quoi à présent nous lancer en intense réflexion sur le co-living. Mais il est encore trop tôt pour en parler…



 (Rennes -Le Pod (r)Thibault Le Gal)


OIN
Le Groupe Giboire, « engagé dans la réduction majeure de son empreinte carbone »: abordons ce dernier point. Comment entendez-vous appuyer dans ce sens ?  S’agit-il de pousser le curseur plus loin que ce que le législateur dicte, voire ce que font d’autres…

 
Olivier Biancarelli
 
Respecter la norme ? Cela va de soi. On est ici sur une démarche extrêmement profonde et qui prend du temps. Concrètement, nous démarrons un cycle de six mois de travail avec un cabinet spécialisé sur les thématiques de bas carbone, l’économie circulaire et la biodiversité.
Nous avons pris du temps pour sélectionner un acteur de référence en France (ARP ASTRANCE), qui va nous accompagner dans la mesurer de notre bilan carbone, la définition et le déploiement d’une véritable stratégie en matière de développement durable sur ces 3 thématiques.
 
 
François Giboire
 
Moins courant, nous avons également décidé de faire notre bilan biodiversité. C’est un élément extrêmement important dans notre métier. Nous contribuons à construire la ville et à ce titre nous avons une responsabilité vis-à vis des citoyens et des collectivités.
Pour chacun, la biodiversité, ce sont les arbres, les plantes, les espaces préservés auxquels on redonne une vie… Ce sont mille choses intégrées dans et autour d’un bâtiment.
Et cela n’est pas sans contraintes.
Nous avons donc identifié des marqueurs concrets pour acter à terme des engagements dans tous nos projets. De quoi nous impacter dans la manière de concevoir nos programmes immobiliers neufs, de les construire et de les exploiter.
 
Notre ambition de développement sur le plan géographique, avec le déploiement de nouveaux métiers, en ayant une approche responsable durable s’est aussi accompagnée d’une réflexion collective sur notre raison d’être, nos valeurs, nos comportements…  L’affirmation de nos objectifs ne pouvait se faire sans donner du sens à notre action aussi en interne pour embarquer dans cette aventure les nouvelles générations qui rejoignent le groupe. Autrement dit, revenir sur ses fondamentaux pour dessiner une nouvelle histoire…
 
 ----------------------------------------------
(1)
Désirant répondre aux nouveaux usages, le groupe ambitionne aussi de constituer un pôle hôtelier. Il conservera désormais les murs et l’exploitation, en marque blanche, des hôtels qu’il construit. Le premier projet, Les Roches Rouges, est situé dans le centre de La Baule.
 
(2)
Le premier « POD » coworking a été livré à Rennes en début d’été : il déploie 1400 m² d’espaces de travail au sein de l’Immeuble Identity 3, construit « en blanc » par le Groupe Giboire et certifié HQE. Deux autres ouvertures de POD coworking vont suivre : fin 2022 à Cesson-Sévigné en périphérie rennaise et début 2023 à Angers.
 
 
(3)
Le développement durable passe aussi par le recyclage urbain. Ainsi à Vannes, avec le bien-nommé programme Renaissance, le groupe transforme en logements une ancienne tour de bureaux. Un projet similaire pourrait aussi voir le jour à Nantes avec la tour Bretagne. « Nous sommes loin du greenwashing et du saupoudrage écologique. D’ailleurs, nous nous appuyons sur l’indicateur GBS pour estimer l’empreinte biodiversité de nos programmes. Sur celui de Vannes, par exemple, nous remettons à jour un cours d’eau aujourd’hui canalisé. Cela permettra de créer une promenade urbaine », souligne Olivier Biancarelli, co-directeur général du Groupe GIBOIRE.



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