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« LA REGION N’EN EST QUE PLUS ATTRACTIVE CAR VIVABLE »

Publié le 01 Juin 2023 par Ouest Immobilier Neuf

Vous prévoyez le futur achat d'un appartement neuf dans tout le Grand Ouest, de Brest à Paris ou encore de Caen à Bordeaux, en passant par Rennes, Vannes, Nantes...? Promoteurs, Experts, Observatoires du Logement...
Chaque mois OIN donne la parole à celles et ceux qui bâtissent sur les territoires.
Ce mois de juin: la parole à Stéphane Lavrilloux, Directeur régional Bretagne NEXITY

Nexity est le premier promoteur immobilier en France. Engagé en matière de développement durable et socialement responsable, le groupe veille à concevoir des résidences respectueuses de l'environnement qui s'adressent à tous les budgets. « Vous trouverez une résidence Nexity dans la plupart des villes du territoire ». Notamment en Bretagne, une région dans laquelle le marché reste porteur, observe Stéphane Lavrilloux, Directeur régional Bretagne, alors que les chiffres du 1er trimestre 2023 tombaient le 10 mai dernier. De quoi zoomer et comparer…

OIN
L’état du marché du Neuf en Bretagne : qu’en est-il pour ces premiers mois ?

Notre région doit bien évidemment faire face aux mêmes difficultés rencontrées partout en France avec la baisse d’octrois des crédits, les taux relevés qui handicapent d’abord les primo-accédants modestes mais également les investisseurs privés et institutionnels (- 40 % ) : l’effort mensuel que doit aujourd’hui supporter un investisseur - moins le loyer, la défiscalisation actuelle Pinel - commence à peser sérieusement, avec des rentabilités à 2%

Nous souhaitons donc que le Gouvernement réagisse alors que le marché en était à 120 000 logements en 2021 et qu’on risque aujourd’hui de tomber à 70 000 fin 2023.

Contexte dans lequel le marché breton est certes en baisse, mais moins par rapport aux autres années…et aux autres régions françaises. Au regard des derniers chiffres qui viennent d’être communiqués sur le 1er trimestre 2023, le marché breton ferait ainsi - 26% versus - 37 % pour l’ensemble de l’hexagone.
La Bretagne se tient donc mieux dans un contexte où l’on note - 80% pour Bordeaux seule, par exemple, et - 66% pour Nantes. Les gens continuent à vouloir acheter en Bretagne, la migration de la population est réelle, les niveaux de prix restant encore supportables, avec un prix moyen aux alentours de 4.500 euros le m2 parking compris. Et ceci même si l’on note - 12% de mises en vente en Bretagne et - 3% dans le Golf du Morbihan, du fait ici des autorisations de mises en vente bien moindre qu’en 2022. De quoi rappeler que les logements autorisés en Bretagne accusent - 27%

Car le constat reste le même partout : là où il y a tension, les prix ne baissent pas.
Nantes où il y a une vraie pénurie d’offres (son PLH tablait sur 7 000 logements ; on en est juste à 3 500) en est ainsi à 5.500 euros, Toulouse à 5.100 euros, Montpellier à 4.900 euros.

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Quelles villes restent les plus recherchées ?

Les villes côtières sans surprise. Vannes est toujours attractive avec un prix moyen en bord de mer à 4 700 euros. Lorient retrouve de la vigueur. Saint-Malo reste un peu en retrait avec peu d’offres, un niveau de prix qui dépasse en moyenne les 5.700 euros : +7% de progression entre le 1er trimestre 2022 et celui de 2023, directement lié au phénomène RBandB. Plus à l’Est, les villes comme Roscoff où nous aurons un programme l’an prochain, tirent leur épingle du jeu avec des prix autour de 4 000 à 4 500 euros. De quoi s’offrir la mer à un prix acceptable par rapport à la Côte d’Azur, alors que le réchauffement climatique permet aux acquéreurs d’envisager la Bretagne en général, et cette partie du territoire en particulier, d’une nouvelle manière. La région n’en est que plus attractive car vivable. Ces marchés existent donc toujours.

OIN
« Engagé en développement durable »… Bas carbone et nouvelles idées constructives : comment votre groupe se distingue-t-il ?

Nexity est leader de la construction bas carbone. Depuis la création du label BBCA, nous sommes chaque année 1er maitre d’ouvrage de l’Association pour le développement du Bâtiment Bas Carbone (BBCA). En avril 2022, nous avons rehausser nos objectifs en matière de trajectoire bas carbone, avec un objectif d’être 10% plus ambitieux que la RE2020.

L’objectif de notre groupe en bas carbone : faire - 20% en dessous des réglementations. En région Bretagne, on a développé depuis 2008 la construction bois - la 1ère opération fut livrée 100% bois à Brest en 2011. Cela passe par l’utilisation de béton bas carbone. On va lancer le mois prochain à Guidel une opération à 1 Km de la plage de 60 logements qui respecte déjà la réglementation 2028.

On a déjà passé les seuils RE 2020 et RE 2025. Cela impose d’avoir organisé les modes constructifs. On travaille beaucoup avec les industriels. On fait beaucoup de PAC collectives. Cela fait partie de nos sujets car il s’agit bien pour le groupe d’être toujours plus vertueux. Et nous sommes labellisés depuis 3 ans pour la plupart de nos opérations bois BBCA (Le label BBCA Neuf atteste qu’un bâtiment tertiaire a une faible empreinte carbone pendant les phases de conception, de construction, d’exploitation et de démolition. NDLR).